Le Postillon de Longjumeau

Le Postillon de Longjumeau fait partie du paysage depuis …

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– Longjumeau – Le Monument d’Adam

… un opéra comique d’Adolphe Adam, immortalisé par un monument aujourd’hui situé grande rue.20170721_090514

– « Viens voir les musiciens voir les magiciens voir les pharma – »

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– Longjumeau, monument d’Adolphe Adam (1897)

« Le Postillon de Longjumeau – Le Chalet – Giralda – Si j’étais Roi – Noël

À Adolphe Adam 1803 – 1856 La Ville de Longjumeau »

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– Longjumeau, monument d’Adolphe Adam (1897)

« Le brasseur de Preston – Giselle – le Bijou perdu – les Pantins de Violette

Ce monument a été élevé à Adolphe Adam le XXIII mai MDCCCXCVII par souscription nationale ouverte par la ville de Longjumeau sur l’initiative de Léon Robelin maire Félix Faure étant Président de la République »

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– Saulx-les-Chartreux (S.-&-O.) – Château de Monthuchet – Le Pavillon

Acheté en 1829 par Victor-Jean Adam, peintre de genre, qui y ébaucha plusieurs de ses plus belles toiles ; son frère Adolphe Adam, auteur de : Le Chalet, Giralda, Si j’étais Roi, Noël, etc., y composa « Le Postillon de Longjumeau ». (via delcampe.net)

 

postil1 -Extrait du Ménestrel

« Opéra-Comique.

Le Postillon de Longjumeau,

Opéra comique en 3 actes paroles de MM. Leuven et Brunswick, musique de M. Ad. Adam.

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– M. Léon Achard jouera Chapelou. Mlle Bélia Madeleine.

Voici un opéra-comique, non de la vieille, mais de la bonne roche , opéra-comique pur sang , respectant son origine et honorant son adjectif; non de ces drames à vous submerger de larmes, mais de ces folies à pouffer de rire. Ici Chollet se trouve dans son atmosphère, se riant de son jeu et de son chant, parodiant son rôle, chargeant son dialogue, se persifflant lui-même du geste et de la voix, narguant la gamme à grands coups de gosier.

Car notre Chollet, vous le savez , ne prend jamais ses rôles au sérieux; Observez-le : son ténor est gracieux, son fausset a du charme, sa méthode est exquise, mais quelle vocalisation dérisoire ! quel sarcasme dans le débit ! pas une note qui n’aspire au genre bouffon ! pas un point d’orgue qui ait de la conscience! Le Postillon de Longjumeau s’ajuste admirablement à ce caractère vo- cal : nous allons indiquer en peu de mots le sujet de la pièce.

Le postillon Chapelou, vrai coq de village, vient de se marier avec la gentille Madeleine. L’on rit, l’on boit, l’on danse, selon les traditions ; et le jeune marié, peu modeste de sa nature, chante les louanges du Postillon de Longjumeau.

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– Le postillon de Longjumeau, opéra-comique de Leuven, Brunswick et Adam : costume de Chollet (Chapelou) / gravé par Maleuvre

Survient l’intendant des Menus-Plaisirs du roi, qui a la mission de recruter un premier sujet pour l’Opéra. Il écoute Chapelou : « Bon! voilà le chanteur qu’il me faut. » Aussitôt il tente le vaniteux postillon par l’appât d’un brillant avenir. Chapelou se laisse entraîner à Paris, et Madeleine est abandonnée. Plusieurs années se passent. Le ci-devant postillon, devenu le chanteur St.-Phar, rencontre une riche héritière ponr laquelle il s’éprend d’amour. Pourtant le souvenir de Madeleine ne lui permet pas de penser sérieusement à un second mariage. Alors il veut recourir a une momerie matrimoniale : mais la riche héritière découvre le projet, substitue au prêtre simulé un ecclésiastique véritable , et le mariage est consommé. St.-Phar est déclaré bigame, et condamné à être pendu. Ce n’est qu’après avoir bien tourmenté le ci-devant postillon, qui entre nous le méritait bien, que la riche héritière, laquelle n’est autre que Madeleine, met un terme à la mystification. St.-Phar s’est marié deux fois, il est vrai, mais avec la même femme. Or, ce crime, si c’en est un, n’est pas prévu par la loi.

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– Le Postillon de Longjumeau. Acte III. – scène VII.

La partition de M. Adolphe Adam s’adapte avec infiniment d’art à toutes les situations de cette pièce. Ce sont des mélodies limpides et franches, soutenues et non surchargées d’instrumentation. De jolis airs, des morceaux d’ensemble pleins de mouvement ont obtenu et obtiendront un grand succès. Il y a de l’originalité dans l’air si plaisant chanté par Henry.

Combattons ! Chantons ! Gai ! Gai !

C’est une excellente satire contre les choeurs d’opéra.

Le petit trio: Pendu ! Pendu ! a été enlevé d’applaudissemens. Nous mentionnerons aussi les gracieux couplets de Chollet :

O qu’il est beau Le postillon de Longjumeau !

Puis encore un choeur écrit avec énergie, un charmant trio au premier acte , et un morceau fugué qui plaira aux artistes. Mlle Prévost a déployé beaucoup d’âme et de chaleur dans le rôle de Madeleine. Henri est très divertissant. Chollet a fait mer- veille. Le rôle du postillon est comme rivé à sa taille. Bref, succès complet et mérité. Nous pourrions peut-être signaler dans la partition quelques petites réminiscences, et dans le libretto plusieurs détails invraisemblables ; mais avant de rien affirmer, nous aimons mieux revoir la pièce. »

Source : extrait du Ménestrel via gallica.bnf.fr

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 – Le postillon de Longjumeau, opéra-comique de Leuven, Brunswick et Adam : costume de Mademoiselle Prévost (Madeleine) / gravé par Maleuvre